Amicale Cyclo Savigny sur Orge,
A la réunion club, j’ai eu le plaisir que Bertrand m’annonce qu’il faisait également la Montapeine. Du coup, je n’étais plus seul mais avec un sacré lascar en pleine préparation pour son ironman !
Lever 5h, départ 5h30, Arrivée 6h20. Bertrand est déjà là et inscrit. Nous partons vers 6h45 et grâce à un feu rouge, nous revenons sur un groupe avec qui, finalement, nous ferons les 215 km. Nous sommes 11 : 8 de Limeil-Brévannes, 2 ACS, 1 Villeparisis, 1 gars avec un gilet dont je ne peux citer le club.
Cette année, les organisateurs ont choisi le parcours Est soi-disant moins dur que le Nord fait l’année dernière avec Gilles et Philippe avec « seulement » 1800 de D+. En fait, je finirais avec 2100 de D+ !
Dans le groupe de Limeil, trois membres restent derrière sinon tout le monde prend sa part de travail et nous avançons sur un bon rythme comme j’adore : rapide, régulier. Dans les quelques bosses, un peu d’écart mais globalement, ça se tient. C’est déjà le KM 60 et le premier ravito à le Celle sous Montmirail !
Le vent est très faible mais favorable. Nous avons l’impression avec Bertrand de ne pas forcer alors que la moyenne oscille autour de 30 à l’heure. Un des membres de Limeil nous quitte pour filer sur le 160. Nous continuons notre route jusqu’au KM 108 où les organisateurs ont déplacé le ravito. En effet, pour éviter le gel sur les vignes, les viticulteurs ont arrosé et l’endroit prévu est plein de boue. Petite pause sandwich et flan mais ils ont l’air pressés et je repars un peu à la bourre.
Au KM 128, une bosse de 4 kilomètres fera de gros dégâts. Ils se regroupent à 5 devant, je suis à 300/400 mètres et les 4 derniers sont largués vraiment très loin. Devant, ils n’ont pas l’air d’attendre alors je décide de m’arracher pour remonter. Bertrand a dû me voir cravacher et m’attend et nous faisons 3 ou 4 kilomètres à bloc pour revenir sur les 4 de devant (sacrée partie de manivelle !!). Le groupe final est constitué. Nous finirons donc à 6. C’est un vrai plaisir de sortir de nos routes habituelles et, de plus, en super compagnie avec ce groupe très homogène sur le plat. Dans les bosses qui se succèdent désormais à haute fréquence, ça explose de partout mais nous nous regroupons jusqu’à la fameuse bosse située au pied de l’avant dernier ravito (qui avait fait tant mal à Gilles l’année dernière). Ce troisième tronçon est vraiment très dur !
Le soleil est apparu et je profite du ravito pour enlever surchaussures et remplacer les gants longs par les gants courts ! Le ravito est plein de cyclos qui ont fait le 160. Nous sommes les premiers à passer pour le 215 !
Il nous reste 50 bornes et les organismes commencent, pour certains à donner des signes de faiblesse (un Limeil semble bien cuit en plus d’un mal de cul soutenu ; personnellement, je monte les bosses au train pour pouvoir rouler sur le plat ; Bertrand est bien en jambes). De nombreuses bosses se succèdent et chacun fait comme il peut. Le costaud de Limeil ramène son copain décroché. Dans les descentes, avec mes 69 kg, j’ai tendance à me faire larguer et je dois pédaler pour rester au contact (je me ferais bien surprendre une fois et il faudra encore jouer du 52/11 pour rentrer).
Nous arrivons à Meaux bien contents de notre sortie et nous félicitons mutuellement de notre superbe entente. Les chiffres du jour : 7h29 de selle, 214,3 km, 2126 m de D+ (ça commence à causer !) et une moyenne de 28,6 km/h. Je verrais le quatuor dur « groupe 2 » arriver alors que je suis en train de ranger le matériel.
C’est quand même une sacrée rando certes plus facile que l’année dernière (400 m de D+ en moins) mais fait à un très bon rythme. J’ai fini pas trop cramé car j’ai vraiment géré dans les bosses tandis que Bertrand peut être confiant pour son Ironman.
Bière, sandwich pour tout le monde mais Bertrand nous quitte rapidement pour une petite séance de footing !!!!! Quand je pense que pour l’Iron Man dans un mois, il devra se taper un marathon après 180 bornes de vélo (et une petite balade en natation), ça me laisse pantois !