Montage des pneus Schawalbe Pro One sur jantes ELITE Carbon 50 mm – démarrage le 06/07/2022 – km parcourus sans crevaison à l’avant – arrière : 4940 km au 24/03/2024. Remplacement pneu arrière Schawalbe Pro One à (4940 km) : 25/03/2024 – KM parcourus pneu arrière neuf : 00 km au 25/03/2024. Remplacement pneu avant Schawalbe Pro One à (4940 km) : 27/03/2024 – KM parcourus pneu avant neuf : 00 km au 27/03/2024. ABANDON DU MONTAGE TUBELESS – MONTAGE AVEC CHAMBRE À AIR)
CONCLUSIONS : Parcourus à peu près 5000 km sans crevaisons, je pense que j’aurais pu faire beaucoup plus de km ? trop peur en cas de crevaisons sévères sur la route avec le préventif à l’intérieure du pneu compliqué de remettre une chambre à air ?

Crevaison à l’arrière le 16/07/2023 à 2941 km (retour à la maison sans réparation) juste du préventif sur le cadre, le produit à bouché le trou. Voir mainteant si je répare ? à suivre… Le 20/07/2023 reprise sans avoir réparé ni ajouter du préventif aucune alerte c’est rentré dans l’ordre.
Montage des pneus Continental-Grand-Prix-5000TL sur jantes DT-Swiss – arrêt le 06/07/2022 Parcouru AV : 4828 km – AR : (une crevaison) 4047 km

Le pneu vélo route à chambre à air, le pneu vélo tubeless et le boyau affichent des qualités qui leur sont propres. Voici un inventaire des caractéristiques de chaque solution.

Il peut être difficile de s’y retrouver parmi les offres de pneu vélo. Les fabricants rivalisent de raffinements techniques et d’innovations, de quoi donner jour à des catalogues sans cesse plus étoffés. A chaque nouveauté, on réinvente donc la roue avec des produits ultra-pointus. Avec l’apparition du pneu vélo tubeless, une nouvelle alternative est ainsi offerte aux cyclistes. Ces derniers sont encore nombreux à s’interroger sur la pertinence de cette technologie face aux pneus à chambre et aux boyaux. Nous allons essayer (de manière certainement non-exhaustive) de dénombrer ici les caractéristiques de chaque solution.

Veloflex Record : certainement l’un des pneus les plus performants du moment, avec un poids de 145 g et un TPI de 350 ! A réserver au contre la montre.

Les pneus vélo à chambre à air, ou pneus tubetype, sont les plus répandus. Ce sont les plus abordables, les plus simples à installer, les plus aisés à réparer. Disponibles partout et sans contraintes de compatibilité (en dehors de la taille et de la largeur), ils peuvent même être montés sur des jantes tubeless. En revanche, l’inconvénient majeur du pneu vélo demeure sa vulnérabilité à la crevaison. La chambre à air est sujette aux pincements lorsqu’elle se coince entre la jante et le pneu lors d’un choc violent ou si la chambre est mal installée. La sanction est immédiate : le pneu se retrouve à plat. Il est en sera de même dans le cas du perçage de la chambre par un caillou ou n’importe quel corps pointu.

Boyau vélo : rendement et plaisir de pilotage

Les boyaux sont étroitement liés à l’imagerie véhiculée par le vélo. Chaque cycliste y va de son histoire de collage fastidieux au bord de la route et on a tous en tête une image sépia de coureur avec un boyau sur l’épaule. Les boyaux sont constitués d’une chambre à air enserré dans une structure extérieure tressée en coton ou en soie et sur laquelle est apposée une bande de roulement. Le coton affiche une meilleure résistance aux crevaisons que la soie, mais celle-ci prend l’avantage en ce qui concerne le rendement grâce à une moindre résistance au roulement.

La nappe de protection anti-crevaison peut être absente sur les boyaux les plus légers.

Même si les pneus les plus évolué tendent aujourd’hui à réduire l’écart, les boyaux sont largement favorisés dans le cadre d’une utilisation axée vers la performance. Ils bénéficient en effet de caractéristiques qui leur permettent d’offrir un rendement supérieur aux pneus. Tout d’abord, les boyaux permettent une pression de gonflage très élevée, jusqu’à 11 bars contre 6 à 8 bars pour un pneu (des valeurs à moduler selon le poids du cycliste et les préconisations du fabricant). Le boyau affiche ainsi une meilleure résistance à la déformation de la zone en contact avec le sol, réduisant au maximum la résistance au roulement.

Profil lisse pour les roues à boyaux, ici une Fulcrum Racing Light XLR.

On avance régulièrement qu’un boyau est plus léger qu’un pneu vélo route. C’est vrai, avec un poids pouvant varier de 270 à 210 grammes, contre un ensemble pneu et chambre à air de 300 à 230 grammes. Cependant, encore une fois, les pneus les plus performants affichent un poids de plus en plus réduit. En revanche, les boyaux et les pneus nécessitent des jantes spécifiques et celles pour les boyaux sont bien plus légères : c’est à ce niveau que se situe majoritairement le gain de poids. Les pneus vélo intégrant une tringle (rigide en acier, bon marché mais difficile à installer, ou souple en kevlar ou en carbone) pour leur fixation sur les roues. Ces dernières affichent donc une conception plus compliquée et solide pour résister à un montage « en force », ce qui concourt à un poids plus élevé.

De leur côté, les boyaux sont simplement collées sur la roue qui affiche un profil lisse, donc léger. Si vous souhaitez utiliser des boyaux, nous vous conseillons donc de les associer à des roues légères, en carbone notamment, afin de bénéficier de cet avantage de poids. En revanche, avec un poids plus élevé, les pneus vélo demeurent très appréciés en course contre la montre car ils génèrent une inertie plus importante au bénéficie des hautes vitesses sur les longues distances.

Du confort et des ennuis

Au chapitre du confort et de l’agrément de pilotage, c’est encore une fois le boyau qui prend l’ascendant. Un boyau, grâce à sa conception en fibres croisées, épouse davantage les aspérités de la route que le pneu vélo route. Il dispose en outre d’une grande surface collée à la jante, ce qui lui permet de distribuer les pressions dues aux chocs de manière plus homogène que sur les pneus. Le fait que le boyau soit collé à la roue lui confère également une excellente tenue de route et offre un très bon ressenti de la route au cycliste.

Un pneu vélo est bien plus facile à monter qu’un boyau.

Lors du montage, les boyaux avouent une complexité certaine. Nettoyer la roue des traces de colle résiduelles, détendre le boyau, appliquer une nouvelle couche de colle, la laisser sécher : des manipulations contraignantes qui ont amené nombre de cyclistes à se tourner vers les pneus vélo. En outre, les boyaux ont une fâcheuse tendance à se dégonfler, notamment ceux intégrant une chambre en latex. Le latex présente cependant l’avantage d’être plus résistant aux crevaisons que le caoutchouc grâce à une meilleure élasticité. De leur côté, les boyaux en butyl résistent mieux au dégonflage mais offrent un rendement souvent inférieur.

Crevaisons pneu vélo route : avantage tubetype

La durée des vies d’un pneu vélo route et d’un boyau sont comparables. Il n’existe évidemment pas de règle intangible dans ce domaine. Cependant, certains boyaux disposent d’une bande de roulement très fine qui augmente leur légèreté et leurs performances, mais réduit d’autant leur durée de vie. On peut compter sur une durée de vie de 3 000 km pour un pneu arrière, 5 000 km pour un pneu avant, qu’il s’agisse d’un pneu ou d’un boyau.

Pneu vélo route tubeless Schwalbe Atom
Un pneu vélo route tubeless Schwalbe Atom soumis à la torture (on ignore s’il a pu être réparé).

En ce qui concerne les crevaisons et les réparations, comme évoqué au début de l’article, un boyau est plus contraignant qu’un pneu vélo route. Au bord de la route, il sera difficile de procéder à une réparation : il vaudra mieux effectuer un remplacement. Là aussi, rien de simple. Il faudra veiller à détendre les boyaux avant leur utilisation et les pré-encoller. Cependant, les défenseurs du boyau sont nombreux à soutenir qu’ils changent un boyau aussi vite qu’une chambre à air, simple question de pratique ! L’utilisation de préventif avec les boyaux et pneus vélo permettra de rentrer à la maison sans même se rendre compte de la crevaison. Cependant, pour les maniaques de la chasse au poids, cette solution est à éviter puisqu’elle alourdit la roue de 10 à 15 grammes (et plus pour certains boyaux Tufo). Par ailleurs, le préventif ne fonctionne qu’avec les petites crevaisons et sera inefficace contre une déchirure. De son côté, le curatif, un liquide à injecter dans le boyau ou la chambre à air après une crevaison, permettra de colmater les trous jusqu’à 5 mm. Enfin, le boyau étant collé à la jante, il est possible de rouler lentement sur quelques kilomètres sans abîmer la jante. En revanche, cette solution rendra le boyau irréparable !

Pneu vélo route tubeless : bouleverser l’ordre établi

En 1999, Mavic lançait les pneus VTT tubeless Crossmax. Une technologie qui n’arrivera dans le domaine du vélo route qu’en 2006. Encore aujourd’hui, les pneus vélo tubeless ne font pas l’unanimité et leur diffusion reste limitée face à son homologue tubetype ou aux boyaux. Difficile de se faire une place face à deux solutions éprouvées qui ont tout le temps de se faire une place très confortable dans les habitudes des cyclistes !

Friction pneu tubetype
Une idée de la friction générée par une chambre à air de pneu tubetype : un inconvénient que ne rencontre pas un pneu vélo tubeless.

Les pneus vélo route tubeless ne manquent pourtant pas d’atouts et après avoir donné lieu à de nombreuses querelles de clocher et surmonté quelques conservatismes, il commence à convaincre. Premier atout du tubeless, une résistance au roulement grandement diminuée grâce à l’absence de chambre à air. En effet, sur un pneu vélo tubetype, lors du pédalage, un frottement est généré entre le pneu et la chambre à air, entraînant une perte de rendement. Les pneus vélo tubeless nécessitent par ailleurs une pression de gonflage inférieure aux pneus à chambre (1 bar en moins). Une caractéristique majeure qui a une incidence majeure sur le confort, mais aussi sur la motricité sur chaussée dégradée puisque le pneu tubeless épousera au mieux les aspérités du terrain. Question poids, les tubeless affichent des valeurs identiques à un ensemble pneu et chambre, même si certains modèles peuvent se révéler un plus lourds.

Vue transversale d’un pneu vélo route tubeless
Vue transversale d’un pneu vélo route tubeless monté sur roue : on distingue les gorges de retenue du pneu.

En ce qui concerne les crevaisons, les pneus vélo route tubeless présentent encore un autre avantage. Puisqu’ils sont dépourvus de chambre à air, il n’y a plus de risque de crevaison par pincement. En outre, avec l’utilisation d’un préventif, les petites crevaisons seront immédiatement réparées. A l’instar des boyaux, il est également possible de rouler quelques kilomètres avec un pneu crevé sans endommager la roue. Pour la réparation, l’application d’une rustine suffit, des curatifs existent également. Dernier recours, le montage d’une chambre à air dans le pneu !

Pneu vélo route tubeless : un poids en hausse ?

Les pneus tubeless nécessitent des jantes adaptées. A l’instar des pneus de voiture, les tubeless vélo assurent leur étanchéité grâce à une tringle retenue par des lèvres disposées sur la jante (ainsi que par une couche de caoutchouc sur la carcasse). Cette caractéristique impose un montage spécifique, sans outil avec lubrification de la jante afin de ne pas l’endommager. De plus, le pneu doit être parfaitement aligné avec la jante lors du gonflage afin d’assurer l’étanchéité et une pompe puissante, voire un compresseur, est indispensable. Le montage demande donc une certaine vigilance, sans toutefois demander de compétences particulières. En outre, le principe du tubeless, avec un pneu fermement retenu à la jante, permet de réduire considérablement les risques de déjantage. Cependant, en raison de sa construction assez complexe indispensable pour assurer l’étanchéité, une roue vélo tubeless est sensiblement plus lourde qu’une roue boyau. Une caractéristique qui tend qui tend à réduire l’avantage procuré par le poids contenu du pneu vélo tubeless. Par ailleurs, les tubeless tendent à perdre très vite en pression.

Roues vélo route Campagnolo 2-Way Fit
Les roues Campagnolo 2-Way Fit permettent l’utilisation de pneus tubeless ou tubetype.

L’offre de pneus tubeless est encore réduite : seuls Schwalbe et Hutchinson en proposent pour le vélo route. En ce qui concerne les roues vélo tubeless, on trouve DT Swiss, Campagnolo, Fulcrum et Shimano. Contrairement aux pneus vélo et aux boyaux, il sera donc plus compliqué de trouver des tubeless adaptés pour un type de pratique précis ou pour des conditions météo particulières, comme les pneus hiver par exemple.

Le point sur le TPI

On trouve en revanche les mêmes indications de souplesse que pour les pneus à chambre à air ou les boyaux, exprimées en TPI (Thread Per Inch, soit « fil par pouce », sachant qu’un pouce équivaut à 2.54 cm). Plus ce TPI est élevé, plus le pneu est souple. Ce TPI est donc conditionné par le nombre de fils qui constituent la carcasse du pneu sur une surface donnée. Ces fils peuvent être en coton, en soie ou en nylon, voire en kevlar pour offrir une excellente résistance à la perforation. Évidemment, plus ce nombre de fils est élevé sur une même surface, plus ils seront fins. Dans ce cas, même si les fils sont plus nombreux, le poids général du pneu est réduit puisque moins de gomme est utilisée pour combler les espaces entre chaque fil. La résistance au roulement est ainsi proportionnellement réduite et le confort amélioré. Le pneu épousera mieux le relief de la route, au bénéfice des relances et de la tenue en virage. En revanche, plus les fils sont fins, plus ils seront vulnérables aux crevaisons.

Boyau VTT Dugast Rhino XL
Les boyaux restent marginaux en VTT, malgré leur qualité de souplesse : trop compliqués à réparer sur le terrain. Ici des Dugast Rhino XL.

Les pneus affichent un TPI compris entre 33 et 300 TPI : un gouffre de performances entre ces deux valeurs ! Néanmoins, un pneu vélo route à 130 TPI est déjà très performant. Les carcasses en coton et en soie affichent les meilleures prestations et le meilleur confort grâce à leur souplesse (ils sautillent moins sur les aspérités de la route que les pneus à carcasse nylon), mais leur durée de vie est moindre. A noter que certains constructeurs comme Michelin et Hutchinson annoncent un TPI par couche de fils. Or, une carcasse de pneu est constituée par endroits de trois couches de fil et des fabricants, comme Vittoria, annoncent comme TPI le cumul de TPI de ces trois couches ! Méfiance donc à la lecture des fiches techniques.

Encore une grande marge d’évolution pour le tubeless

 

Pneu vélo route Michelin en 1900
Le pneu vélo route Michelin en 1900 : on peut supposer que le rendement était perfectible.

Chacun a un avis concernant le type de pneu vélo route le plus performant, ou tout du moins le plus efficace. Il faudra donc prendre ces recommandations au travers du prisme de la pratique. Ainsi, il est possible de donner certaines orientations. Abordables, légers et performants lorsque l’on se tourne vers les modèles quelque peu évolués, faciles à réparer, les pneus à chambre sont parfaitement adaptés à un usage cyclosportif, voire à l’entrainement. Les boyaux demeurent pour leur part les favoris en compétition puisqu’ils demeurent les plus légers et offrent le meilleur rendement. Ils procurent également le meilleur plaisir de pilotage.

Quant aux pneus tubeless, ils demeurent plus lourds que les boyaux et sont moins performants. En revanche, ils constituent une alternative de plus en plus séduisante aux pneus tubetype dans un usage cyclosportif, avec un haut niveau de prestations et de résistance. Une solution qui demande encore à mûrir : les contraintes de montage peuvent rebuter certains à sauter le pas et l’avantage procuré par le faible poids du pneu vélo route est annulé par une jante plus lourde.

Pneus Tubeless montés sur mon Pinarello (Pour ma part à oublier trop fragile en mode cyclo !) 1000 km de parcourus sans crevaison à l’avant, quatre crevaisons à l’arrière une importante sur la route dépannage chambre à air.

Monté depuis le  7 août 2021 ( au 30 janvier 2022 3881 km de parcourus à l’heure actuel sans soucis : Donc je continue uniquement le km sur le pneu avant : Crevaison à l’arrière à 3085 km “le préventif n’a aucune efficacité” réparation chambre à air sur la route. Pneu arrière monté avec chambre à air, l’avant est toujours en mode Tubeless avec préventif :

Depuis le 5 février 2022 je suis repassé en pneus-chambres à air sur roues Mavic-Ksyrium, les roues DT Swiss sont toujours montées avec les mêmes pneus Continental Grand-Prix 5000 TL changé le 26 mai 2022 la pression tiens normalement à vèrifier de temps en temps.

Reprise sur route Roues Dt-Swiss avec les peus usagés tubeless Conti 5000 TL AV : 3962 km – AR : 3181 km le 31 mai 2022 – arrêt le 06/07/2022 pneu AV : 4828 km AR : 4047 km
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Intallation nouvelles roues ELITE Carbon 50 mm – Pneus Schwalbe Pro One le 06/07/2022
montage 100 % tubeless avec préventif : 77 km 

Essai du tubeless Specialized S-Works Turbo RapidAir

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