Profitant d’un voyage « pro » à Québec pour couvrir le Festival d’été de Québec (pour ma radio) j’ai voulu joindre l’utile à l’agréable en contactant un club de vélo local pour les accompagner dans leur sortie du samedi 16 juillet au matin.
Un circuit de 98km (pour 698 de D+) sur les routes rectilignes de la campagne environnant la ville de Québec (« en Beauce ») sous un soleil radieux, dans des paysages typiques, à travers des hautes forêt, le long de rivières imposantes dans une nature XXL !
Mais au-delà du circuit lui même c’est surtout les petites différences « culturelles » dans la façon de faire du vélo en club que je retiens aussi.
Déjà dès le départ une organisation plus « massive » : le rendez vous est donné sur un parking de la mairie de St Lambert (les points de départ varient suivant les parcours et en général une bonne demi-heure de voiture est nécessaire pour se rendre au km 0). L’annonce du circuit, les consignes de sécurité, les petites infos sont données via un mégaphone par Martin (président du club) et il faut bien un mégaphone pour se faire entendre quand une centaine d’adhérents se pointe au départ ! Ensuite c’est les départs des groupes suivant la longueur du parcours choisi (comme pour nos Boparcours 3 variantes court/moyen/long sont proposées) et suivant la moyenne (de 20 à 28, 29 km/h de moyenne, voire même plus pour le groupe des super costauds baptisé « L’Express »).
(Photo 1)
Et maintenant en route ! Au Québec il faut respecter certaines règles, rouler à deux de front n’est ni toléré, ni vraiment conseillé. Hors de villes c’est le règne de la voiture reine, et quand je dis voiture comprenez gros pickups, énorme camions ou Harley Davidson larges comme une Twingo. Il faut donc rouler en ligne et de préférence sur la ligne blanche d’accotement ! Ensuite il faut aussi se familiariser avec la gestuelle locale ! Là on nous n’avons (en gros) qu’un seul geste pour signaler un danger : index en bas, au Québec il existe un bon paquet de gestuelles suivant si c’est un nid de poule, une flaque, des stries, des graviers !
Deux autres particularités locales : les relais sont super organisés, la personne en tête qui veut être relayée doit faire tourner son index en l’air façon « c’est ma tournée » pour que l’autre cyclo derrière prenne le relais. Et gaffe ensuite à ne pas accélérer trop fort sous peine d’entendre un « moyenne ! moyenne ! » traduction : tout le monde ne suit pas ! ça décroche ! reste dans la moyenne !
(Photo 2)
Au Québec, comme dans toute l’Amérique du Nord, on évolue à travers des grands espaces et la ligne droite reste le chemin le plus court ! Total on avance sur ces route tracées à la règle sur le plat en montée ou en descente !
(Photo 3)
Les arrêts ravito existent aussi là bas mais on prend le temps de faire une halte pour boire un café dans des lieues plus typiques !
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Enfin une dernière spécificité locale : je crois qu’en une matinée de vélo au Québec j’ai croisé plus de féminines en vélo qu’en 3 ans de vélo en France ! Là bas le vélo est vraiment un sport mixte et les filles et les mecs se tirent vraiment la bourre !
100 kilomètres au Québec : une expérience hyper enrichissante et plaisante ! et je me permet ici de remercier les personnes qui m’ont permis de réaliser ce trip : Martin, président du club Sport en Tête et Marcel « sherpa » local qui n’a pas ménagé son temps pour m’accueillir et me fournir un vélo ! Merci à vous et merci à tous les membres du club S.E.T qui ont roulé avec moi !

Thomas Caussé – juillet 2016

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