Amicale Cyclo Savigny sur Orge,
Treize cyclos étaient au rendez-vous de la mairie ce matin, ce n’était pas la foule des grands jours, je pense que les prévisions météo pessimistes ont dissuadé plus d’un de sortir. Ceci étant, ce n’est pas le nombre qui fait la qualité, et pour ce qui concerne le groupe 1, ce fut une sortie musclée, trop pour moi qui, pour la première fois peut-être de ma longue carrière de cyclo, n’ai pas pu prendre le moindre relais tout au long des 81 km qu’a totalisée notre sortie, tant le rythme imposé par le duo Christophe Allyre-Thomas Caussé fut soutenu.
Une fois la Seine traversée et arrivés sur la D-448 sous l’impulsion d’un André Cazals toujours égal à lui-même, Christophe et Thomas prirent les commandes de notre quatuor et là, l’allure monta d’un cran, ce n’était plus du Cazals que nous avions mais la jeunesse dans toute sa force qui nous emmenait sur des routes que l’on pouvait croire plates, mais qui ne le sont pas finalement avec ses successions de faux-plat. Je m’accrochais, je tentais de rester collé à la roue d’André qui me précédait, mais la nature finit par me rappeler à l’ordre et à l’entrée de Seine-Port, je finis par décrocher… sur le plat. Le trio m’attendait avant Ponthierry, mais par la suite, à chaque montée je me trouvais distancé, et pour donner une idée du tonus de la jeunesse, même André se faisait décrocher dans les bosses.
Nous avons fait la pause peu avant Mondeville, et je pensais que le restant de la sortie, hormis la côte de Montauger, n’allait être qu’une formalité. C’était sans compter à nouveau le rythme élevé après Mondeville, et sur le plat j’ai préféré lever le pied car ça allait trop vite pour moi.
Après Chevannes, nous sommes revenus sur le trio Jean-Paul Leveau, Joëlle et Alain Frelon, que nous avons doublé.
La dernière difficulté de la matinée, la côte de Montauger que je monte habituellement sur le 52×16, ne me vit pas faire de prouesses, et je dus mettre le petit plateau.
Je tiens quand même à signaler que j’ai toujours été attendu, malgré mes demandes pressantes de me laisser continuer seul, mais pour avoir vécu de tels moments dans la situation inverse, je pense que ces pauses permettent aussi aux costauds de récupérer un peu.
A 12 h 5, j’étais chez moi, satisfait de ma sortie malgré tout, mais je me pose quand même des questions quant à ma présence aux côtés de ces jeunes. Et ils n’étaient que deux. Pourtant, jusqu’à ce jour je n’ai jamais été confronté à cette situation avec eux, mais il suffit d’un tout petit rien pour faire toute la différence, et ce petit rien était une vitesse très légèrement supérieure au rythme habituel, pour ne pas dire cazalien, qui me convient !
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