
Alors, on va dire que que c’est le compte-rendu du groupe 1 puisque, finalement, il y a eu deux groupes. Au départ (très peu avant 7h), nous sommes 7 à partir de Longjumeau pour le premier 200 de la saison : Thomas, Thibaud, Philippe, Gilles, Bertrand, Thierry (avec a voiture suiveuse), Jean-Claude Gautrin et moi.
Un départ très classique pour les saviniens aves les montées de Villejust et du Déluge. A chaque fois, ces bosses créent des écarts mais ça se regroupe en haut. A partir de là, c’est direction Sud-Ouest jusqu’au km 62 et la ville de Béville-le-Comte. Nous nous faisons rattraper par un groupe mixte (VCBS, Le Perreux, …). Ça roule assez fort mais nous prenons le train en marche. C’est une superbe opportunité car nous avons le vent pleine face lors de ce premier tronçon. A la faveur d’un faux-plat, Philippe décroche. Nous discutons entre saviniens : que faire ? Ce groupe, c’est l’assurance de pouvoir rouler certes rapidement mais abrité et de l’autre. Philippe nous ayant souvent dit qu’il préférait rouler à sa main et sachant qu’il y avait du monde derrière, nous restons dans le groupe. Ça roule fort dans ce groupe constitué au moins de 40 cyclos !! et chacun s’accroche. Nous nous apercevons que Thibaud et Gillles ont décroché au pointage de Béville-le-Comte. Les suiveurs de Thierry nous informent qu’ils sont loin mais groupés (nous voilà totalement rassurés).
Dans les 50 kilomètres qui nous séparent de Cherisy, les saviniens montent petit à petit au créneau (Thomas, Bertrand et moi). On ne quittera pas les 6/7 premières places du groupe et on assurera de nombreux relais (d’ailleurs, il n’y avait pas beaucoup de volontaires). Nous sommes toujours aussi nombreux : une trentaine peut-être ? Thierry reste « sagement » dans le paquet. A Cherisy (29.8 de moyenne à ce moment), le repas sera pris rapidement car la température est fraîche et on se refroidit assez vite. Radio Savigny nous informe que notre trio à l’arrière roule toujours groupé.
Il ne nous reste « plus » que 90 kilomètres et le vent sera désormais avec nous en majorité. La bosse qui suit le ravito nous réchauffe bien. Je profite de la digestion de mes compères pour prendre la direction des opérations (nous sommes repartis à 4 puis un cinquième de Nozay qui restera avec nous jusqu’à la fin). Avec le vent, c’est du bonheur ! Le compteur (que je ne vois pas car j’ai la trace sur le Garmin) descend rarement en dessous de 40 ! Petit à petit, nous revenons sur un groupe d’Orléans (un couple et un gars costaud qui sont accompagnés d’un fidèle des 200 – Yves qui connait bien notre Didier national !).
Dans le massif de Rambouillet, les bosses font des dégâts par l’arrière et Thomas commence à sortir du bois. Thierry monte à sa main et Bertrand, un peu en retard dans sa préparation par rapport à l’an dernier, commence à payer. En haut de chaque bosse, je les attends pour les ramener. Juste avant les Bréviaires, le scénario se reproduit mais nous prenons un feu et on roulera à 4 (Thierry, Bertrand, Marc (Nozay boy)) jusqu’au pointage de Cernay. Ça ne cause pas beaucoup au fond de la classe, j’ai l’impression que mes compères sont un peu dans le dur !
Dans le dernier tronçon, Thomas s’échappera à chaque bosse mais nous reviendrons à chaque fois (une hésitation de sa part à un carrefour, plusieurs descentes où nous revenons à chaque fois ou à la régulière sur le plat). Nous ferons une petite erreur de parcours et rattraperons la trace au pied de Roussigny. Roussigny, la folie Bessin et c’est gagné. Les sourires apparaissent sur les visages ! On aurait dû faire des tours de rond-point car on finit avec 199 km !!
A l’arrivée tout le monde est radieux et on se tape dans les mains car on a vraiment fait une belle sortie (Thierry s’est bien accroché et a montré un sacré courage, Bertrand a bien puisé dans ses réserves et il pensera à cette sortie lors de son ironman, Thomas « relativement » discret pendant les 150 premiers s’est éclaté dans le final).
Je bats mon record de l’année dernière sur la Monticyclo (30 pile de moyenne) avec 199 km, 1282 m de D+ et une moyenne de 30,1 km/h. Personnellement, j’ai eu des jambes assez incroyables tout au long de la sortie et pas de coup de mou comme l’année dernière vers le km 175 (je pensais payer ma débauche d’effort à un moment mais finalement, c’est passé !).
Notre trio nous donnera des nouvelles à son arrivée avec une belle sortie aussi que ne manquera pas relater notre Gillou.
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